TENSION. Malgré des aménagements institutionnels pour lui assurer une meilleure place, l'Afrique demeure frustrée sur les fronts de la dette et du changement climatique.
Les assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui se sont tenues à Marrakech, au Maroc, dans la semaine du 9 au 15 octobre ont-elles accouché d'une souris ? La question est posée, car d'aucuns avancent qu'il y a eu beaucoup de paroles et peu d'actes et d'avancées concrets pour des réunions hautement symboliques, puisqu'elles étaient les premières à être organisées sur le continent depuis 50 ans. Montrer que le FMI et la BM sont à l'écoute du continent
Quoi qu'il en soit, il n'a pas été étonnant de voir illustrer dans les mots et dans les attitudes que l'Afrique était bien au cœur des préoccupations des deux institutions de Bretton Woods. Ainsi, Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, a-t-elle indiqué l'importance qu'elle donnait à l'Afrique dans le développement de l'économie mondiale. « Un XXIe siècle prospère nécessite une Afrique prospère », a-t-elle ainsi déclaré. Ajoutant : « Si nous ne réussissons pas à construire des ponts entre le capital, concentré principalement dans le nord, et les jeunes gens qui sont concentrés principalement dans le sud-est et tout particulièrement en Afrique, nous n'y arriverons pas. »
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